ISIC Infos Guinée

A Conakry, Les usagers des grands axes routiers sont confrontés à d'énormes embouteillages. Les engins rallis les longs fils du matin au soir. C'est un constat fait dans plusieurs endroits, notamment à Sonfonia T7. Il est 18h à Sonfonia T7, l'heure à la laquelle la plupart des travailleurs retournent vers la banlieue. Comme toujours, la police à du mal à rendre fluide la circulation. C'est là que le désordre commence. Depuis notre position, on entend des injures des conducteurs. Des jurons en plus finir. Dans la course pour quitter ces embouteillages, la voiture de tel est venue griffer celle de l'autre. Un grand vacarme débute, entravant le passage des autres engins Les motards profitent pour se faufiler entre les voitures. Certains empruntent la route de la station pour espérer être devant, mais ils ont du mal à rentrer sur la ligne, ceux qui ont suivi la voie normale refuse le passage. Ainsi se crée un embouteillage de plus malgré la voie libérée par les polici

Les quartiers qui longent la voie rapide de Conakry, ont connus ces 15 dernières années des violences départ et d’autre. La route le prince, en ai une parfaite illustration de cette instabilité politique sur le pays. Depuis le terrible massacre du 28 septembre 2009 au stade du meme nom, qui aurait coûté la vie des milliers de personnes. A la tête du pouvoir le capitaine Moussa Dadis camara, la capitale guinéenne a sombré dans une instabilité politique sévère. L’axe dont les quartiers (Cosa ,Bambeto,Hamdalay , wannindara etc. ) les plus peuplés qui y composent sont les plus touchés par ces troubles. Le quartier cosa est composé de 70% de jeunes compris entre gangs « l’Axe » Dans le « ghetto », les jeunes de « l’Axe » vivent au rythme des manifestations et de la politique, des trafics et des consignes des gangs comme des partis politiques, mais aussi des morts. Aujourd’hui, celui qui se dit un « survivant » ne se montre plus sur le terrain des affrontements avec les forces de l’ord

Les marchés de la capitale guinéenne  sont encore dans un état insalubre. C'est le cas du marché de Enta, situé dans la commune de Matoto.Là les réalités sont visibles partout. Les  vendeuses cohabitent avec les ordures.Une situation qui cause d'énormes problèmes sanitaires et qui doit interpeller les autorités       Le marché Enta est devenu un dépotoir d'ordures,le marché est dans un état d'insalubrité total .Par manque de place certaines commerçantes  viennent cohabiter avec ces tas d'ordures pour faire leurs commerce.  Mariama cissé vendeuse de légumes dans ce marché, est installée juste auprès de la montagne d'ordures. 《nous vendons dans ces saletés ils n'ont qu'à nous aider à arranger le marché de Enta, nous souffrons beaucoup .vous voyez nous sommes assises dans la boue,  》à t-elle expliqué. Pour en finir avec le problème d'ordures dans ce marché les vendeuses demandent l'aide de l'Etat, c'est le cas de Mariame Sylla<<

Ce Lundi 11 Décembre 2023, au grand carrefour de la cité Enco5 nichée dans la commune de Ratoma en Guinée Conakry, est actuellement le théâtre d'une bataille quotidienne contre les embouteillages qui sévissent en maîtres absolus, particulièrement sur la voie-aller. Ce problème de circulation voiture, piéton, motard, tout s'entre mêle comme un énigme insoluble, s'étend de Wanindara jusqu'au carrefour, où la fluidité du trafic semble avoir adopté le rythme d'un caméléon. Les automobilistes, pris dans cette toile d'encombrement, se retrouvent à naviguer à une allure qui évoque la lenteur du reptile caméléon. Chacun, dans sa voiture, semble jouer le rôle d'un aventurier cherchant à se frayer un chemin à travers les dédales de véhicules immobiles. Le constat est flagrant : la situation, au lieu de s'améliorer, devient de plus en plus complexe. Les usagers de la route, du conducteur pressé au piéton patient, font face à une épreuve quotidienne pour simplem

  Sous le voile  du soleil couchant, l'effervescence urbaine prend vie au marché de Kilomètre 36, niché au cœur de la commune de Coyah. À l'horizon, une toile vivante se dessine, imprégnée de mouvements frénétiques, et des  sons discordants. Il est 18 heures, l'heure où ce marché, comme par enchantement, métamorphose son visage habituel pour offrir un spectacle inédit, vibrant et chaotique.           Les voitures serpentent lentement dans un ballet ininterrompu, les klaxons rythmant une symphonie urbaine enivrante. Des voix s'élèvent, portant les chants des vendeuses qui rivalisent d'ardeur pour attirer l'attention des passants. Chaque étal regorge de trésors : fruits et légumes frais, épices exotiques aux parfums envoûtants, tissus chatoyants, ustensiles domestiques, et une myriade d'autres articles qui captivent l'œil des acheteurs potentiels. Mariama soumah une des clientes dit avoir des bon articles quand il commence à se faire nuit en raison des pri

  Dans un tissu de machines bourdonnantes et d'ouvriers acharnés, l'échangeur du KM 36 à Coyah se métamorphose lentement, dévoilant un visage partiellement ouvert aux usagers après plusieurs mois d'efforts assidus. L'échangeur  km36  L'échangeur, en partie fonctionnel, accueille désormais les usagers, offrant une voie  sous le pont et une bretelle remontant vers Kagbelen. Cette avancée marque un véritable soulagement pour ceux qui empruntent la nationale No1 KM 36, laissant derrière eux des mois de détours et de perturbations. Selon Mme Fatoumata Sylla, résidente dans le quartier de km36, déclare  "C'était difficile de contourner pendant ces travaux, mais maintenant, c'est beaucoup plus fluide. C'est un soulagement pour nous tous." Sur le terrain, l'effervescence règne alors que les machines sont à pied d'œuvre. Les ouvriers, chacun dédié à sa tâche, contribuent à l'achèvement rapide de ce projet majeur. Les poteaux de courant insta

  Des enfants qui passent la nuit à la belle étoile, souvent à la merci d' adultes sans scrupules.Le constat révèle que plusieurs enfants dorment à la belle étoile, souvent dans les marchés, où aux abords des grands carrefours. Ce phénomène est dû à diverses raisons. Kagbelen   A Conakry le phénomène d’exclusion sociale se traduit dans sa forme la plus extrême par l’existence d’un nombre d’enfants vivant dans la rue. Privés de protection et d’affection, sans soutien familial, les enfants de la rue sont exclus des structures sanitaires, sociales et éducatives de droit commun et sont trop faibles ou trop désocialisés pour se rendre d’eux-mêmes vers les structures d’aide existantes. Au grand carrefour de Kagbelin et celui de km 36 ils ont très nombreux à passer la nuit à la belle étoiles. Mardi 05 Décembre il est 23h passée de 10 minutes la circulation est morose au rond point Paul kagamé, devant la station qui jouxte le pont une petite ruelle situé aux milieux des magasins. Là dans u

 L’accès à l’eau potable en Guinée reste toujours une contrainte majeure pour les populations. A Conakry, la même situation est observée dans les quartiers situés notamment en banlieue de la capitale.  C'est le cas À lansanaya,secteur kossovo centre ,dans la préfecture urbaine de coyah, où  plusieurs femmes font quotidiennement le tour du quartier, pour s’offrir la denrée qui se raréfie au fur et à mesure . Une situation qui préoccupent plus d'un dans la ville . Des mères de famille, des enfants, confrontés à ce problème, se lèvent chaque matin dès 5 heures,    à la quête de l'étau.    Ils parcourent des kilomètres avec des bidons et des seaux de 5, 10    à 20 litres, vides. M'mahawa conté est mère de famille .  A en croire les témoignages M'mahawa conté , habitante de    dudit secteur ,cette pénurie perdure    depuis plus de 3 ans. «Le manque d’eau est un véritable problème pour nous ici. L'eau des forages aussi ne sont pas propre. Celà fait des années que l

 De nos jours , plusieurs jeunes s'hasardent à abandonner l'école et s'aventurer dans d'autres activités qui leurs sembles facile à exercer . Bien que le choix de ces métiers semble être l'option idéale pour ses jeunes, les uns échouent malgré tout et d'autres réussissent.  Parmi  ses derniers, figure Mohamed Diallo. Un jeune Mécanicien qui a quitté l'école depuis la 6eme, et à décidé d'apprendre la mécanique. Aujourd'hui, il est maître dans son propre garage. Interrogé, il nous explique la cause de son choix : << Pour un début, je voulais vraiment étudier. Mais j'ai échouer l'examen deux fois, et c'est là que je me suis découragé parce que non seulement j'avançais en âge, mais je ne supportais pas aussi de voir mes parents souffrir de la pauvreté sans pouvoir les aider. Alors j'ai décidé d'abandonner l'école et apprendre la mécanique.>> Certaines circonstances poussent parfois à prendre des décisions. Le mieu

  l y’a de cela des mois les saletés dans le marché de matoto ne cessent de battre son plein dans ces lieux, plusieurs citoyens souffrent du manque  de propreté  dans ce marche une qui diminue l'achat des marchandise à leur lieu de vente. Les citoyens se plaignent,très particulièrement les femmes qui vendent dans le marché et qui souffrent énormément avec les ordures au bord de la route et aux alentours du marché face à cette    désagréable. Maïmouna Camara vendeuse dans ce marché: <<nous les femmes nous souffrons dans le marché surtout avec l’odeur des saletés,mais que faire nos enfants sont à la maison,mon mari ne travaille pas et moi seule je me débrouille pour subvenir à nos besoins donc ce que je peux dire l’Etat n’a qu’à nous aider pour cette situation parce que nous souffrons vraiment.>> À t-elle affirmé. Avec le prix des denrées alimentaires aussi les acheteurs dans le marché matoto parle de cette situation,mais grave les ordures dans cette localité. C’est le ca

  la population est aujourd’hui confrontée à une pénurie d’eau potable dans plusieurs localités. A Conakry, ce déficit d’eau dans les robinets est devenu un véritable casse-tête pour les habitants de lansanayah barage . Pour s’approvisionner de cette substance indispensable, devenue rare dans leur quartier , les braves femmes passent près de quatre (4) heures dans les files d’attente devant les quelques forages d pour avoir de quoi transporter à la maison. Une situation qui préoccupe dame Kandé Touré qui explique son calvaire. « Franchement, en ce moment nos puits tarissent rapidement, chaque matin je suis obligée d’aller chercher de l’eau potable plus loin de ma concession, le robinet ne marche presque pas. Mais ce qui est vrai, à chaque saison sèche, c’est comme ça, la souffrance pour avoir de l’eau potable. C’est insoutenable » déplore-t-Elle. Dans ce quartiers, le regard est rivé vers les forages. Toutefois certains sont inopérants comme l’indique Fatoumata Sangaré une autre mère d

  Depuis plusieurs années , les habitants de certains quartiers de la commune urbaine de Dubreka peinent à trouver de l’eau potable. Ces quartiers n’ont pas d’eau courante, ce qui rend les points d’eau existants nettement inférieurs par rapport à la demande. Pour trouver donc de l’eau potable, les habitants de ce localité sont obligés de faire preuve de beaucoup de courage et surtout de patience. A l’avènement de chaque saison sèche, le calvaire est le même pour de nombreux habitants de la commune urbaine de Dubreka .Keitayah situé dans la commune urbaine de Dubreka, précisément secteur 2 est en manque total de l’eau potable. Une chose qui est un calvaire pour les habitants de ce localité depuis quelques années maintenant . le quartier keitayah n’a pas connu les robinet de SEG il faut se débrouiller autrement pour trouver de l’eau potable indispensable à la vie. Conséquence, les points d’eau existants sont envahis au quotidien de bidons alignés en rangs selon l’ordre d’arrivée. Et dans

  Démarrée il y a maintenant, une bonne période, l’installation de ces feux de signalisation à été accueillie à Conakry, capitale guinéenne, comme une nouvelle mode de vie et de circulation. Depuis l’installation des panneaux de signalisation à Lansanayah Barrage,les embouteillages deviennent de plus en plus fréquent dans ce quartier. Situé dans le grand conakry précisément dans la préfecture de Coyah. C’est l’un des quartiers où les embouteillages sont devenus un calvaire pour les usagers,a en croire certains, ces panneaux sont utiles mais, ils sont pas d’accord autour du temps que ça prend avant de libérer. C’est le cas Mariama Camara citoyenne elle se plaint de cette situation. je cite  << ça fait des mois depuis l’installation de ces feux de signalisation,les conducteurs ne respectent la durée de ces panneaux,ils sont tous les temps pressés,et ici les samedis et dimanches la circulation est vraiment difficile. Je souffre oui parce que je ne sais plus quoi faire je pensais que

La vie de couple est souvent menacée par des cas de divorce qui s'accompagnent par manque de compréhension, de communication et du respect mutuel. Dans une relation il faut toujours élaborer un plan de communication pour mieux s'exprimer et s'écouter l'un et l'autre. Au micro de l'Isic de kountia à travers un de ses étudiants, les citoyens se sont exprimés pour donner leur avis .                  Un couple en phase de divorce   Mamadou safayou Diallo tailleur de profession  << les causes du divorce est que les gens ne sont plus patients surtout les femmes , parce qu'on le dit souvent c'est les femmes qui doivent s'occuper de la maison, des enfants, du ménage... Dans un foyer si le couple ne gère pas ses problèmes personnels en privé, ça ne sera pas bien. Car par défaut de parler publiquement tout le monde aura son avis à dire,et cela conduit à la discussion violente qui se termine par les injures et par la guerre. >> Pour remédier à ce

Depuis près d'une décennie, le constat revèle qu'en Guinée les violences sexuelles faites aux filles et femmes deviennent un phénomène qui s'enchaînent de jour en jour.  Les cas de viols surtout chez les mineurs s'étant en Guinée notamment à l'intérieur du pays.En 2016 une fillette de 12ans qui rentrait chez elle a été violé par 2 hommes à siguiri, de loin dans la préfecture de N'Zerekoré à Saoro, Jocelyre Mamy âgé de 13ans, retrouvé violé et très malheureusement morte le jour suivant. Bien également le cas pitoyable et choquant de M'mah Sylla une jeune femme de 25 ans violé et assassiné par deux médecins, lors de ses soins médicaux. Ces victimes ne sont pas les seuls, les bébés de 3mois, les enfants de 3 ans et plus et même les vieilles femmes subissent cela. Une remarque très alarmante en Guinée, il ne se passe un jour ou une semaine sans qu'on ne signale un cas de viols. Selon les dernières statistiques, donné par le ministre de l'action sociale p