Pénurie d’eau : Un calvaire pour les femmes de keitayah
Depuis plusieurs années , les habitants de certains quartiers de la commune urbaine de Dubreka peinent à trouver de l’eau potable. Ces quartiers n’ont pas d’eau courante, ce qui rend les points d’eau existants nettement inférieurs par rapport à la demande. Pour trouver donc de l’eau potable, les habitants de ce localité sont obligés de faire preuve de beaucoup de courage et surtout de patience.
A l’avènement de chaque saison sèche, le calvaire est le même pour de nombreux habitants de la commune urbaine de Dubreka .Keitayah situé dans la commune urbaine de Dubreka, précisément secteur 2 est en manque total de l’eau potable. Une chose qui est un calvaire pour les habitants de ce localité depuis quelques années maintenant . le quartier keitayah n’a pas connu les robinet de SEG il faut se débrouiller autrement pour trouver de l’eau potable indispensable à la vie. Conséquence, les points d’eau existants sont envahis au quotidien de bidons alignés en rangs selon l’ordre d’arrivée.
Et dans cette situation, ce sont les femmes qui souffrent le plus. Elles sont obligées de se lever à l’aube pour aller faire la queue dans l’espoir de pouvoir remplir au moins deux bidons, comme le témoigne mamadama yattara une mère de famille d’une quarantaine d’année : « Nous avons un sérieux problème d’eau dans se quartier.Nous nous levons de fois à 5 heures du matin pour rester jusqu’à 10 heures à la recherche de l’eau. Dans notre quartier, on a que des forages où tout le monde vient puiser. Et s’il n’y a pas de courant on a pas d’eau », a-t-elle dit.
Face à cette situation qui est déjà une quotidienne, certains citoyens ont eu l’initiative de creuser des forages chez eux où tout le voisinage vient puiser de l’eau. Ce qui a permis de résoudre la crise dans ce localité. Aïcha SYLLA nous explique << nous ne prions pas pour les bons gens qui nous ont aidé à avoir de l’eau. Sans c’est gens nous n’allons pas avoir de quoi vivre >> a-t-elle affirmé
l’obtention de l’eau potable reste encore un problème entier.
Aux yeux de certains, cette situation est scandaleuse dans un pays qualifié de château d’eau de l’Afrique de l’ouest.
Mama sayon SYLLA
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