Guinée: Quel avenir pour la jeunesse de l’axe?

Les quartiers qui longent la voie rapide de Conakry, ont connus ces 15 dernières années des violences départ et d’autre. La route le prince, en ai une parfaite illustration de cette instabilité politique sur le pays. Depuis le terrible massacre du 28 septembre 2009 au stade du meme nom, qui aurait coûté la vie des milliers de personnes. A la tête du pouvoir le capitaine Moussa Dadis camara, la capitale guinéenne a sombré dans une instabilité politique sévère.
L’axe dont les quartiers (Cosa ,Bambeto,Hamdalay , wannindara etc. ) les plus peuplés qui y composent sont les plus touchés par ces troubles. Le quartier cosa est composé de 70% de jeunes compris entre gangs « l’Axe » Dans le « ghetto », les jeunes de « l’Axe » vivent au rythme des manifestations et de la politique, des trafics et des consignes des gangs comme des partis politiques, mais aussi des morts. Aujourd’hui, celui qui se dit un « survivant » ne se montre plus sur le terrain des affrontements avec les forces de l’ordre. Il commande une petite armée de jeunes qui montent au front avec de simples pierres face à des policiers et gendarmes qui n’hésitent pas à se servir de leurs armes pour tirer sur eux . Pour le moment, il retient ses troupes d’élite composées de voyous et de diplômés chômeurs. Un jeu dangereux, parfois mortel. Les régimes qui se sont succédé ces quinze dernières années ont du mal à partir avec ces jeunes qui ne reculent devant rien. Ousmane diallo un jeune de l’axe se justifie. « Ce sont eux qui nous salissent, qui nous tue et nous pousse a sortir. Nous savons ce que nous endurons a travers les tueries que nous enregistrons ici. », ajouta-t-il. Malgré les nombreux tueries ce climat de tensions politico-ethniques exacerbées par le pouvoir comme par l’opposition, la loi est celle de gangs bien structurés. « La police m’a déjà tiré dessus.» lâche César en dévoilant ses plaies. On n’a pas peur des uniformes, ils peuvent me tuer avec leurs armes, mais si j’en attrape un, je peux l’égorger » Maigres les arrestations et les répressions sanglantes. Les manifestations organisées sur cette route qui longe plusieurs quartiers de la commune de Ratoma et qui ont fait des centaines de morts n’ont guère affecté la hargne et la détermination de ces jeunes. De 2007 à nos jours, ils ont été présents pendant tous les soubresauts politiques et sociaux que la Guinée ait connu ces dernières années. Mariama djoulde Diallo JR20035

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