L’excision compromets la santé des jeunes filles et femmes en Guinée

La pratique de l'excision est interdite par la loi depuis plus de 20 ans et passible d'une peine allant jusqu'à cinq ans de prison en Guinée . Mais elle reste très ancrée dans les traditions, si bien qu'aujourd'hui encore, près de 97 % des femmes ont subi cette mutilation génitale.



En Guinée, la mutilation génitale féminine est largement perçue comme un rite d’initiation et il est fréquent que des groupes de filles de plusieurs familles soient excisées ensemble. Selon les statistiques, 97 % des femmes guinéennes ont subi cette mutilation génitale. Aujourd’hui elle sont nombreuses ces jeunes victimes qui se plaignent de cette pratique. Kadiatou Bachir Diallo étudiante en journalisme nous faire part de ses souffrances quotidiennes. << c’est une pratique qui reste gravée dans ma tête,il y’a l’écoulement du sang,après il y’a des douleurs aussi parce qu’il y’a eu des complications avec moi. Du coup il fallait qu’on m’amène à l’hôpital,ça engendré beaucoup de douleurs. Au fur et à mesure que j’ai grandi je ressentais toujours à travers mes règles douloureuses. >>

Amadou Diallo est un infirmier d’Etat,pour lui cette pratique occasionne d’énormes conséquences sur la santé des filles et femmes << il y’a plusieurs conséquences sur la jeune fille, car ça peut-être source de complications lors de la grossesse ,par exemple au niveau de l’accouchement de la femme c’est un hémorragie. Beaucoup saigner et ces hémorragie peuvent causer sa mort >>

Massaran Camara est étudiante en licence 4 Journalisme fait appelle aux autorités à prendre plus de responsabilités pour freiner le phénomène dans le pays << J’suis contre l’excision parce que ça des répercussions déjà sur la santé des femmes. Il y’a des femmes qui ont des difficultés d’accoucher. J’invite le gouvernement de faire des sensibilisation dans les lieux reculés du pays car nous sommes dans une société où les habitants sont attachés à la culture >>

L'article 259 dispose que quiconque,par des méthodes traditionnelles ou modernes, pratique ou favorise les Mutilations génitales féminines ou y participe, se rend coupable de violences volontaires sur la personne excisée.

                          Germaine MANSARÉ 

                           Licence 4 journalisme 

                            Téléphone : 624184747

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