Migration : ''j'ai été piégée par un ami'' selon Mariame Camara
La recherche du bien-être est une source de motivation pour Certaines personnes qui se lancent dans la migration régulière ou irrégulière. Cela a poussé cette jeune fille de la vingtaine à emprunter la voie régulière sous l’influence de son ami .
Image de la jeune fille |
La quête du bonheur , la recherche d'un meilleur avenir , le désespoir de la famille sont devenus aujourd’hui des sources de tentation qui amènent bon nombre de guinéens à se lancer dans la migration qu'elle soit régulière ou irrégulière . Après l’obtention de son diplôme de licence et n'ayant pas trouvé un emploie qui puisse lui permettre de prendre en charge sa famille étant l’aîné, d’une famille de 6 enfants cette jeune fille sous anonymat sait lancer dans la migration régulière avec l’encouragement de son ami
Mais comme d’autres personnes les réalités confronté sur les lieux n’est pas celui qu’on voit à travers les réseaux sociaux
<< A mon arrivé j’étais logé chez la mère à mon ami et celui-ci m’avait dit que c’était pour un début le temps qu'il me trouve un emploie mais après deux mois il m’a dit que trouvé un travail dans une entreprise serait difficile pour moi à cause de ma couleur de peau et j'ai compris qu’être noir dans un pays arabe serait pas facile il m'a trouvé un travail de femme de ménage au début je pouvais pas accepter je me disais que je suis une intellectuelle mais lorsque la mère de mon ami m'a dit qu'elle peut pas m'héberger sans que je participe au paiement des factures j'ai commencé ce travail en tant que femme de ménage quand j'ai pensé à ma famille .>>
Le racisme et le problème de logement n’était pas les seuls difficultés auquel était confronté cette jeune fille , Après les débuts de son travail en tant que femme de ménage , elle a été confronté à plusieurs autres épreuves.
<< j’avais commencé le travail en tant que femme de ménage dans une famille arabe au début tout allait bien mais 1mois après lorsque j’ai reçu mon salaire c’était que 20℅ de ce que je devais recevoir et lorsque j’ai demandé mon à mon ami il m'a dit que c'était lui qui avait le reste de l'argent pour la nourriture que je mangeais chez sa mère et les efforts qu’il a fourni pour moi j’étais déçu de lui puis j’ai pris une chambre pour ne rien lui devoir mais il a continué à prendre la moitié du salaire et j'ai été après 3mois licencié parce que ma patronne m'avait accusé de faire des avances à son mari >>
Suite à cela elle s’était retrouvé à la rue incapable avec de quoi juste se nourrir . Avec tous ces obstacles elle perdait pas espoir et continuait à chercher un emploie après qu'elle soit placé dans un foyer d'accueil
<< Après un mois d’acharnement j'avais trouvé un travail d'informaticienne étant donné que je maitrise ce domaine même si l’ABA j'étais victime de propos racisme et autre le patron m'appréciait et j'avais suffisamment d’argent pour aider ma famille mais après deux années en Égypte je me sentais toujours pas chez moi j'ai alors regroupé suffisamment d’argent pour retourner chez moi parce qu’être dans un pays seule étant une femme et de peau noir c’était un calvaire malgré mon courage >>
La migration qu’elle soit régulière ou irrégulière n’est pas une chose facile surtout quand vous êtes une femme selon les dits de cette jeune fille le meilleur moyen est de se battre dans son pays pour réussir .
Assy Djeinabou CAMARA
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