Migration : la diaspora guinéenne contribue à la vulgarisation de leur culture à l’étranger
La diaspora guinéenne répand la culture nationale aux Etats-Unis. Ces guinéens font la promotion de leur culture pour quelle soit connue à travers le monde comme par le passé. Les instruments traditionnels notamment, le tam-tam et le balafon ainsi que l’habillement guinéen sont visibles dans certains festivals américains.
En séjour dans son pays natal, Aboubacar Sylla est un guinéens vivant aux Etats-Unis d’Amérique depuis 2006. Il est balafongiste et il joue le tam-tam. Ce matin, nous sommes allés à sa rencontre. Nous l’avons trouvé dans son domicile situé à Kountia-nord, dans la commune de Coyah. Il était entouré de plusieurs instruments de musique, et ses petits. Un sourire amical nous accueille. Ce produit des Balais africains de 2000 à 2006 en guinéen, contribue à la vulgarisation de la culture guinéenne à travers l’Amérique.
«L'organisation des festivals et nos informations que nous mettons sur les plateformes sociales nous permettent de répandre la culture guinéenne. Certains ne connaissent pas la culture guinéenne pourtant, ils sont en Amérique. C'est un grand Etat, donc, d'autres peuvent nous voir sur les plateformes sociales et peuvent nous contacter afin d'assister à leur festival. Si toi aussi tu participes, tu montres ton talent, c'est comme ça que les gens aiment notre culture en Amérique.»
L’habillement guinéen est aussi valorisé à travers les évènements. Ils s’habillent dans les coutures guinéennes. Le tam-tam et le balafon exportés de la guinée sont au rendez-vous de certains festivals dans le contient Américains.
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Balais africains aux Etats-Unis |
« Nous nous habillons dans le textile guinéen lors des festivals, si ce n'est pas la période de la fraîcheur. Si c'est le contraire, on s'habille dans nos accoutrements traditionnels et on met des jaquettes là-dessus. Les vêtements guinéens ne peuvent pas empêcher la fraîcheur en Amérique.» a indiqué Aboubacar SYLLA, artiste évoluant aux Etats-Unis.
Les guinéens organisent des festivals aux États-Unis. Ils sont invités lors des évènements où ils profitent pour montrer leur talent. Chose qui attirent des blancs qui viennent vers eux afin de leurs apprendre la tradition guinéenne.
« Parfois nous organisons, mais ceux qui aiment notre culture quand ils nous voient jouer ils viennent nous demander de leurs apprendre. Ce sont ces personnes qui demandent des fonds à leur gouvernement afin d'organiser des grands festivals. Nous on les a vus faire ça. Actuellement, il y'a plusieurs africains qui organisent des festivals en Amérique. Parfois on t'invite, tu viens juste jouer le balafon et après ça, tu quittes. Ce qui fait que notre culture grandie là-bas et les africains et mêmes les américains organisent ces festivals. »
Ibrahima Alhassane CAMARA
Tel. 628 65 67 72
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