Guinée : Mohamed CAMARA, migrant de retour, rétorque "je ne pense plus aller en aventures par la voie irrégulière"
L’immigration est un facteur de mondialisation qui se prolifère de jour en jour. Celle clandestine, est une réalité aussi plus prisée par la plus part des jeunes africains à la recherche de l’Eldorado du bien être Mohamed Camara est l’un d’eux.
Mohamed Camara, migrant de retour
En 2020, après son retour de son périple non réussi dans les pays Maghreb notamment le Maroc Tunisie, Algérie et autres, Mohamed Camara témoigne sur les conditions de son voyage vers la Méditerranée.
<< c’était très dur, les arabes nous frappaient et nous retiraient tous ce qu’on gagnait dignement je n’en pouvais plus, la réalité est tout autre là-bas>>.
Après avoir été rapatrié en 2020, sur le sol algérien, la vingtaine, à fait face aux injures et aux moqueries sarcastiques de la part de ses amis et de la société mais il n’a pas baissé les bras malgré les conditions précaires de sa réintégration dans la sociétés.
<< quand je me suis retourné en 2020,certains de mes amis se moquaient de moi car,je n’ai rien envoyé de mon voyage et les conditions de mon retour au pays, ont fait de moi la cible de leur moquerie même si d’autres me redonnait de l’espoir >>
Un mois après sa réintégration sociale, Mohamed Camara a bénéficié d’une formation de 6 mois en électricité,octroyée par l’organisation internationale à vocation humanitaire pour les migrants appelée OIM, à travers ce métier, le jeune émigré de retour remercie Dieu car, il a trouvé une raison afin de rester et mieux vivre dans son pays.
<< aujourd’hui grâce à ce métier j’ai de quoi vivre et j’arrive à couvrir mes petits besoins grâce à ce que je gagne sur le terrain je n’ai aucun regret et ma famille se sent fière de moi aujourd’hui je compte plus aller en aventures par la voie illégale >>.
Un périple qu’il a considéré comme échec, n’est qu’un souvenir pour lui dorénavant grâce à sa réintégration bien réussie, sur ce, il lance un appel à l’endroit des jeunes guinéens afin d’éviter de voyager clandestinement.
<< j’invite tout les jeunes guinéens à prendre le courage et à rester au pays même s’ils comptent voyager, ils doivent le faire de façon légale et non illégale car c’est une question de vie ou de mort par la voie irrégulière on peut réussir en Guinée aussi.>>, a t’il conseillé.
À rappeler que le nombre de victimes des jeunes africains ne fait que s’alourdir de jour en jour, encore plus 60 personnes ont péri hier, sur le chemin de la traversée pour l’Italie, dont un enfant de deux ans.
Fodé Condé
Tel. 00 (224) 621 21 94 92
Commentaires
Enregistrer un commentaire