Immigration irrégulière : la pauvreté, un facteur qui pousse les jeunes à partir

Le phénomène de la migration irrégulière des jeunes vers l’Europe prend du jour au jour des proportions inquiétantes en Guinée. Ces départs massifs de ces jeunes guinéens s’expliquent par la pauvreté. Ce qui pousse beaucoup parmi eux à emprunter le chemin de « Eldorado ».

Ils sont nombreux ces jeunes qui sont tentés par la migration, qu’elle soit régulière ou irrégulière.

Si d’aucuns pensent qu’il faut aller parce que ça ne va pas dans leur pays d’origine. D’autres par contre préfèrent y rester parce qu’ils estiment qu’aller n’est pas la bonne option.

Lamine Diawara, étudiant à l’Institut Supérieur de l’Information et de la Coummunication (ISIC) de Kountia. Il donne son avis sur la question de l’immigration irrégulière : 

« La migration irrégulière n’est pas liée à la pauvreté en Afrique. C’est plutôt liée au besoin et ce besoin est la cause primordiale qui pousse les jeunes à quitter le lys pour la recherches bien être. Surtout en passant par la voie irrégulière, ce qui est anormale.».

    Lamine Diawara, étudiant à L'ISIC de        Kountia

Selonles statistiques internationales, les ressortissants guinéens figurent parmi les nationalités les plus représentées dans les entrées sur le territoire européen (pour la période 2017-2020).

Faceà cette situation qui inquiète plus d’un, Alpha Madiou Barry n’est pas tenté par la migration, bien étant conscient de la pauvreté qui mine le pays :

« C’est vrai que la pauvreté existe dans le pays, il n’y a pas de travail, les jeunes chôment. Mais ça ne voudrait pas dire qu’il faut y aller. Parce qu’aller n’est pas la solution ». 

Ce jeune prodigue des conseils dissuasifs aux jeunes candidats qui sont prêts à partir. Selon lui, « rester chez soi, se former et entreprendre est bien possible. Il faut comprendre que nous avons tout ce qu’il nous faut ici. C’est de rester au pays et travailler après on devient ce qu’on est. On peut rester dans son pays et entreprendre. Et pas de prendre la route du chemin incertain », affirme-t-il.

Alpha Madiou Barry, immigrant de retour

En Guinée, 55% de la population vit en dessous du seuil de la pauvreté et on observe un taux de chômage qui frôle les 60% chez les jeunes à la recherche d’un premier emploi.

Moussa Moïse SYLLA

Tél: 622 86 09 02

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