Km 36 : la conduite de moto taxi devenu un métier pour les jeunes

 Au km36, un quartier situé dans la préfecture de coyah, la conduite de moto taxi est devenue l'activitée principale de la plus part des jeunes de cette localité. Plusieurs jeunes diplomés sans emplois s'y sont lancé pour satisfaire leurs besoins et celui de leurs familles. ce pendant ils sont confrontés à des difficultés à plusieurs niveaux notament avec les policiers et autres.    

             


Pour la plus part des motards, l'exercice de cette activité n'est pas une passion, mais une contrainte ou un manque de choix. Histoire de satisfaire leurs besoin et celui de leurs familles.

Aboubacar Sylla, est conducteur de moto taxi. << Moi j'exerce ce metier c'est pas par ce que je veux le faire. je suis un diplomé sans emplois c'est raison pour laquelle je le fais. C'est pour satisfaire mes besoins et ceux de mes enfants aussi, cest pour quoi je fais ça>> A t-il dit.

Ces motards sont stationnés au grands rond point, et de tous les axes routiers de la ville.Ils sont la plus part des jeunes diplomés, mariés qui se sont lancés dans cette activité de moto taxi.

Vêtus des jilets jaunes leurs permettant de se distinguer des autres citoyens, ces conducteurs de moto taxi sont confrontés à d'enormes difficultés. Naby laye camara, parle de quelques difficultés aux quels ils font face.

<< D'abord au primo, nous allons parler de la police, nous savons tous que c'est la police routière qui est habilité à arrêter les motards en leurs demandant ses papiers, mais aujourdhui la police travaille dans le hasard. La CMIS est là, tout le temps elle fatigue les gens mais on a pas le choix. On t'arrête tu viens pour l'intervention on t'embarque, on vous verbalise sans pour autant vous donner le reçu et même là où nous travaillons, même aujourdhui ça s'est executé, le petit espace que nous avons elle vient encore nous chasser laba . Deuxièment, quand tu es sur la route et qu'il ai un passage les camionnettes ne te considèrent même pas, elles préferent marcher sur toi pour aller payer les 50 milles ou les 200 milles et mèttent ta vie en danger. Il n'ya pas de route, il ya trop de poussière.>>

 Au km36, comme dans tous les autres quartiers de la capitale, les difficultés sont les mêmes chez les conducteurs de moto taxi. ils interpellent tous, les autoritées en vu de la mise en place d'un système de securité performant leurs permettant d'exercer cette activité librement sans en courir de risque.

            Fadima Hawa Touré 

            Tel + (224) 626 56 11 19 


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