ISIC DE KOUNTIA : Le débat sur la loi L002 par Me Sidy Souleymane N'Diaye, Procureur de la République près du tribunal de Dixinn et Me Moussa Diallo, Avocat au Barreau de Guinée
Une conférence débat portant sur le thème " la dépénalisation des délits de presse au regard de la loi L002 et de la cyber-sécurité: le journaliste peut-il être emprisonné? " s'est tenue ce mercredi à l'Institut Supérieur de l'Information et de la Communication (ISIC) de Kountia.
Pour en débattre, Me Moussa Diallo, Avocat au Barreau de Guinée et Me Sidy Souleymane N'Diaye procureur de la République près du tribunal de Dixinn.
Dès 13 heures, l'amphithéâtre qui a servi de cadre à l'événement est à son comble. Durant 2 heures, les conférenciers ont passé en revue plusieurs notamment ceux de 101 à 106 ainsi que les articles 98 et 132 de la Constitution.
Me Moussa Diallo en premier. Dans son allocution, il a définit c'est qui un journaliste professionnel. Selon lui, il est journaliste celui qui est déjà passé par une école de journalisme ou qui a déjà obtenu son diplôme dans un domaine quelconque avant de suivre une formation en deux ans dans une école de journalisme.
Pour Me Sidy Souleymane N'Diaye, il a apporté des amendements sur la présentation de Me Moussa. À la question de savoir si le journaliste peut-il être emprisonné? il sont tous les deux unanimes qu'il peut bien aller en prison. Mais dans ce cas ils soutiennent qu'il s'agirait de certains délits dans le cadre de la liberté de la presse qui ne sont condamnable qu'au niveau du code pénal. Pour eux, le journaliste ne peut être emprisonné que sous la loi sur le code pénal.
Du côté des étudiants récipiendaires, c'est une expérience de plus. Ils disent être satisfaits de la conférence. Selon eux, Ils ont eu une idée précise sur la question et dans l'avenir, ils savent maintenant comment se prendre face à la loi L002. Amadou Doumbouya est l'un d'eux :« je suis très content de savoir que la loi L002 portant sur la liberté de la presse pas que les journalistes».
Après la précision sur la dépénalisation des délits de presse, l'auditoire a eu droit à poser des questions aux invités envie d'obtenir des éclaircissement sur les zones d'ombres.
BALDE Mamadou Malal
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